chaussure

Que c’est bon d’oublier l’aseptisation

Les fumeurs me comprendront peut-être, l’un des premiers plaisirs que l’on redécouvre en arrêtant de fumer, c’est le gout et les odeurs.

Et il y a des choses comme cela dont je redécouvre le plaisir du fait des sensations lors de mes entrainements.

Les roues à vélo: j’ai craqué récemment pour de nouvelles roues. Et l’uIMG-20160311-00032 (Copier)ne des caractéristiques principales (outre le fait évident qu’elles me font aller bien plus vite of course), c’est qu’elles sont bruyantes. De nombreuses personnes l’avaient mentionné sur les rares test que j’ai lu. Et effectivement, elles font du bruit. Mais bon dieu que c’est bon d’entendre les roues gronder, surtout lorsque l’on accélère ou que l’on relance. C’est comme une voiture ancienne versus une voiture neuve, que c’est bon d’entendre le moteur et la voiture vibrer. Marre de ces voitures dont on ne sait même plus si le moteur tourne.

Le vélo carbone: certains critiquent son manque de confort, surtout un vélo aéro, mais que c’est bon de sentir la route. Et aussi ça rappelle à quel point on est fragile, ne jamais se croire plus fort que la route ou qu’une voiture, ou même un moucheron venant à contre sens.

IMG_3190 (Copier)Les chaussures légères: je suis pas fan du minimalisme, pas pour moi. Mais un bon côté de cette tendance à mon avantage, c’est la multiplication des options pour avoir des chaussures plus légères. Et j’ai enfin retrouvé des chaussures à moins de 300g pour courir quelle que soit la course (Sayonara, 296g), voir même moins pour les chaussures les plus rapides (Hitogami 2, 266g), et même proche des 200g pour les plus légères (Hyper Tri, 204g). Je précise que c’est en pointure 46 voir 47 selon les marques (et pas les données fabricants en 42 sans les lacets…), donc il y a de la matière. Mais quel joie de retrouver les sensations du pied qui sent le sol, et la souplesse qui va avec aussi.

La vraie nourriture: j’ai longtemps du me contenter de gels, car rien ne passait lorsque je court. Mais depuis que je fais du vélo, je peux enfin faire du sport et manger de vrais trucs. A moi les barres de céréales maisons, les gâteaux de riz avec les fruits de saison. Bref, que c’est dur de revenir aux gels après (car c’est quand même pratique).

Le retour des céréales complètes: que ce soit dans le pain, mais aussi dans les pâtes, quel bonheur de retrouver du gout. En tant que père de famille, je me sers parfois des pâtes “3 minutes” en dépannage, mais bon sang que cela a le gout de rien.

Le retour de la laine: les vêtements techniques, c’est révolutionnaire en terme de confort lors des sorties en été ou en hiver. Mais reste que la sensation du synthétique, je n’ai jamais pu m’y faire. Heureusement, de plus en plus de solution avec des matériaux “naturels” reviennent parmi nous. j’avoue que j’adore toujours courir en t-shirt en coton. Et aussi avec de la laine Mérinos en hiver, mais même en été maintenant.

Voilà, pour déborder hors sport: vive le coca rouge (j’en prends pas beaucoup, mais tant qu’à faire prenez l’original, il est pas plus mauvais pour la santé que le light ou zéro), vive la mayonnaise, que du bon gras (ou presque), vive la moutarde Amora fine et forte (c’est quoi la quantité minimum de mi- forte pour sentir quelque chose??), vive les whiskys non filtrés et non à la triple distillation, non à l’assemblage dans les vins, pour les fromages au lait cru, pour le jambon avec son gras et sa couenne, la liste est longue, et elle se rallonge de jour en jour, c’est une bonne nouvelle.

Eloge du passéisme pour mes chaussures

Je suis pas vraiment passéiste. J’aime les nouvelles technologies, quand celles ci amène un réel plus.

Mais pour les chaussures, je dois avouer, j’ai toujours du mal à me projeter dans une nouvelle paire. A chaque fois que j’achète la nouvelle mouture, je suis déçu. Et alors que je croyais que l’on ne pouvait pas faire pire avec la version X, la version X+1 réussissait ce challenge. C’est en particulier le cas avec la série Wave Rider de chez Mizuno. j’ai adoré la 10, supporté la 15, détesté la 17, et du coup boycotté la 18. Qui sait pour la 19.

If-the-shoe-fit-2Par contre, Mizuno a su (et sait) écouter, et se renouveler. Durant l’essayage, je vous avais raconté comment j’avais craqué pour une paire de Precision 13. 1 an et demi après, je continue à les aimer à chaque fois que je les mets, malgré leur poids, malgré leur drop, malgré leur odeur ….
Ma plus grosse erreur aura de ne pas avoir pris plusieurs paires. j’arrive plus à trouver des modèles en 46. J’aurais du suivre l’adage de la tasse à thé de madame.If-the-shoe-fit-1

Du coup, en 2015, j’ai eu (entre autres) deux belles surprises. les Sayonara 3 (toujours chez Mizuno) après avoir connu les 1, c’est une mise à jour parfaite ou presque pour moi (un peu sec encore l’amorti, le point fort de la précision). Et New Balance 890 v5. Après un premier essai mitigé chez la marque, celle l’a m’a emballé, au point de faire ma prépa marathon et le marathon avec. A elles deux, elles se complètent je trouve, et ressemblent à une Precision. En attendant que Mizuno ou New Balance finissent de produire le modèle parfait, j’ai craqué en cette période de soldes.

Car oui, j’ai racheté en prévision ces deux paires de chaussures. Comme ca, je suis paré pour un an niveau chaussure allure marathon à semi/seuil. Car oui, j’ai parfois envie d’essayer autre chose (les altra one 2.5 quand elle seront à un prix raisonnable), mais quand on a trouvé le modèle qui convient, c’est toujours un calvaire de devoir changer. Et au delà des chiffres ou d’un test en détail que je ne vous ferais pas, il y a des fois, il suffit de mettre le pied dans une chaussure pour savoir que c’est la bonne. La précision fut de ces rares moments que je n’ai pas su reconnaitre. je ne referais pas l’erreur avec ces deux modèles riches en qualité pour ma façon de courir et de m’entrainer.

 

Et si jamais vous voyez des Precision 13 par chez vous, en 46 à prix pas cher, je suis preneur, n’hésitez pas 😉

PS: et si vous veniez chez moi, vous pourriez voir ma 15aine de paires, car je ne jette rien (depuis la photo, la collection s’est agrandie, une seule est partie). Faut vraiment qu’elles soient au bout, car ca sert toujours pour les sorties en foret, les travaux, les courses sous la pluie battante … Et puis, je suis faible, j’arrive pas à les jeter, j’assume.

Les soldes?? C’te arnaque

A la fin des vacances d’été, c’est la coutume, c’est aussi la fin des soldes. Et alors que de nombreux blogueurs ont réussi à nous fournir une  liste de bonnes affaires, avec des sites offrant des prix alléchants, force est de constater que je dois être mauvais. Rien à me mettre sous la dent. Pourtant, l’année dernière, j’avais pourtant bien pu en profiter, avec ma taille 46/47 selon les marques. Mais cette année, que ce soit en boutique comme en ligne. Rien, nada, quechi, pas de chocolats.

Les boutiques en ligne? Elles nous ont ressorti les prix recommandés pour nous faire des -20/-30 sur des produits destinés à être remplacé, ou pas…. Je repasse deux semaines après, je reçois une offre de -20% de ma boutique en ligne préférée (je ne la citerais pas, mais c’est une des rares à faire le shoefit (génial) et la livraison 24h gratuite) sur des produits neuf. Ok, je saute sur les nouvelles Sayonara (mizuno fan boy spotted) en bleu, pour remplacer mes Precisions (que j’adore toujours) et mes vieilles Sayonara qui n’auront pas fait long feu. Mais en trainant sur les divers sites pour profiter et comparer (je suis fidèle mais pas non plus pigeon), je m’aperçois que tous les modèles qui m’intéressaient sont à nouveau dispo, et en plus à des prix plus bas que durant les soldes. Ils ont même été réapprovisionné en toutes tailles dis donc. Surement encore un intérimaire étudiant qui a mal mis à jour le listing ou caché une caisse dans l’entrepôt, le petit canaillou. Bref, les soldes, une arnaque.

En boutique physique? Même combat. Plus ma taille, ou alors le modèle d’il y a 3 ans, avec -20% sur le prix à la sortie. honnêtement? Voir en fait, il y a pas vraiment de soldes car on a bien vendu et les nouveaux modèles sont sortis un peu plus tôt cette année (oui, ce magasin est bien au pays de la marmotte qui emballe le chocolat).

Mais bon, des fois, on a des surprises. L’an dernier, en poussant les portes d’un magasin autre qu’un supermarché du sport (vous l’aurez deviné, et l’appellation est dixit ce que m’a dit un vendeur quand je luis ai fait remarqué le peu de choix qualitatif dans certains rayons), le vendeur bien déçu de ne pouvoir me vendre les chaussures de ses rayons car trop cher/ mal adapté à mon pied ou pas ma taille, m’a pourtant fait la plus belle surprise de l’année dernière en me sortant les fameuses Precisions, inconnues de ma part à l’époque, et que j’ai appris à adorer depuis, à ma taille et à prix compétitif.

Alors voila, moi je veux pas des prix cassés tout le temps, je veux des gens compétents, et qui acceptent le jeu des soldes. A -30%, cette paire de chaussure lui a surement rapporté encore de l’argent, et m’a comblé sans vider mon porte monnaie. Les magasins en ligne l’ont compris, des promos, c’est toute l’année car ils continuent à proposer des anciens modèles, pas toujours remplacé par mieux. Et même le prix des chaussures tend à baisser. Bref, j’ai passé une commande de trois paires, dont une à prix neuf pour le prix de deux en soldes deux semaines plus tôt. Je suis désolé, mais ca me choque et m’encourage à penser que les soldes, c’est de l’arnaque.

Bref, me voila équipé pour la rentrée de:
-une paire bien amortie pour enfiler les kilomètres,
-de la chaussure légère à faible drop et faible amorti pour voler tel un papillon au dessus du bitume fondant sous la canicule (si si, c’est presque ce que dit la propagande ^^)
– d’une chaussure légère et toutefois confortable pour aller vite et longtemps.

Bref, je suis pas difficile (enfin si), mais franchement, j’ai cru que j’allais rien acheter cet été. J’étais en manque.

Quel pied ?

Sous ce titre ambigu, se cache toute la détresse dans lequel les médias et les fabricants nous ont placés ces dernières années. Plus que ton RP, tu es mieux défini en tant que coureur par ton type de foulée. Es-tu supinateur/pronateur, medio pied ou talonneur, pied grec ou égyptien, puant ou suintant (ok j’arrête), vernis ou pas…

Bref, tout le monde a son avis sur la chose, sur ce qui est le mieux, mais un grand flou artistique règne sur les manières de caractériser notre foulée. Et voilà qu’émerge sur Kickstarter un projet ayant pour objectif d’analyser notre foulée. Et comble du bonheur, c’est un objet que l’on peut emmener dehors, et pas seulement à utiliser sur un tapis.

Le Runscribe pod fixé sur la chaussure

Le Runscribe est un petit pod qui se fixe sur la chaussure. Vous avez surement déjà entendu parler de ceux que l’on fixe au lacet et donnant la distance, l’allure, et la longueur/cadence de foulée. Celui-là va un peu plus loin et propose une analyse plus poussée de la foulée, du genre attaque du pied, estimation des forces appliquées, temps de contact, bref, du geek. Et les développeurs proposent aussi un outil web pour récupérer les infos, et pour analyser les données. Le gros plus, c’est que les données sont enregistrées tout le long de la course, on a donc accès à l’évolution, et généralement la dégradation de notre foulée au cours du temps.

D’un point de vue technique, il est compatible Bluetooth/Ant+, et permet donc de communiquer avec les montres équipés de ce système. Hésitant depuis longtemps à acheter un pod chez Polar, j’ai craqué pour Runscribe car il offre plus de possibilités que l’équivalent chez les principales marques de montre. En plus, le pod Polar était un peu disgracieux, donc j’avais du mal à franchir le pas. J’ai donc craqué pour le Runscribe, un peu plus cher, mais plus complet à mon sens. Il ne me reste plus qu’à attendre Décembre pour l’essayer, et trouver une solution pour décharger les données d’ici-là. En effet, le pod est autonome, c’est à dire qu’il enregistre tout seul les données. Il peut transmettre allure et cadence à une montre (mais pas les autres informations plus précises), mais ce n’est pas obligatoire, vous pouvez partir juste avec lui. Et toutes les données sont récupérables après par Bluetooth (Téléphone ou ordinateur), plutôt cool cette indépendance. Etant de toute façon peu fan d’accès direct aux données à travers la montre (je ne programme pas ou peu mes séances sur ma montre, exception faite des fractionnés vraiment farfelus), mais plus d’analyses à posteriori, ca me convient.Mais étant équipé de vieux produits multimédias, aucun d’eux n’a la possibilité de communiquer en Bluetooth. Je vais devoir me pencher sur le problème, mais il y a surement des adaptateurs pour ordinateur sur le marché, ou sur Kickstarter.

Un exemple d’analyse

Voilà, le projet est disponible jusqu’au 18 septembre, il est déjà largement financé, donc peu de risques que le projet ne soit avorté. Je vous ferais le bilan en janvier, mais je suis vraiment excité à l’idée de jouer avec. Pour reprendre l’intro de ce billet, je ne cherche pas à avoir une foulée donnée, mais avoir une idée de la situation et quelques indices sur ma foulée (attaque, cadence) m’intéresse vu que c’est un travail que je fais actuellement mais de manière assez empirique. Pouvoir quantifier les choses m’intéresse donc. Avoir une caméra serait une autre option, mais c’est plus cher et plus contraignant. Le pod, léger et facilement interchangeable entre les chaussures est donc une bonne solution j’espère.

Je vous dirais cela après noël, j’adore cette période ;).

C’est l’été, courons léger

C’est l’été, la période des régimes m’a conduit à tous les moyens pour courir plus léger.

Première étape, les chaussures. Le courant minimalisme/naturelle a mis sur le devant de la scène un certain nombre de modèles ultra légers à l’équipement ultra réduit. Rattrapé par ce courant, même les équipementiers “classiques” ont mis au point leur produits. Fidèle à la marque Mizuno depuis des années, je me suis laissé séduire par un modèle Trail, l’Evo Ferus.

Mizuno Evo Ferus, un chausson pour la course nature

Mizuno Evo Ferus, un chausson pour la course nature

Dans la lignée minimaliste, on retrouve un drop de 0 mm, l’avant de la chaussure bien large et souple, une semelle plate et souple. Les puristes critiqueront l’amorti trop présent (14mm de semelle), un poids un peu élevé de 230g bien que raisonnable pour les gens comme moi bien habitué à des chaussures plus clasiques. Mais selon moi, ce mimimum de confort permet d’utiliser avec plaisir cette chaussure dans différents domaines.

Qui dit drop de 0 dit période de transition pour les non-habitué, comme moi. Ayant une foulé plutot talon, j’ai depuis quelques semaines fais beaucoup d’efforts pour adopter une foulé plus medio-pied. L’achat de cette chaussure est donc l’aboutissement de cette démarche. Je présenterais le pourquoi de cette démarche dans un autre billet. Bref, après 3-4 séances de 20, puis 30 et enfin 45mn, je peux porter ces chaussures lors de séances allant de 1h à 1h30, sans douleurs particulières, en tous les cas les mêmes qu’avec qu’une paire de Sayonara (avec drop) dont le dynamisme me pousse aussi à adopter une foulée plus sur l’avant.

Ferus3La semelle est, si je ne m’abuse, la première du genre chez Mizuno. Des reliefs “positifs”, les petits X, qui assurent l’adhérence. Si effectivement l’accroche est bonne en sous bois ou dans la boue du fait du relief positif, les choses ne sont pas aussi positives sur rochers et cailloux, surtout mouillés. Dommage pour une chaussure de trail. Ceci étant dit, j’ai effectué quelques sorties sur terrain meuble et route, le tout sous une pluie intense. Bien que la chaussure se gorge rapidement d’eau, l’accroche a toujours été suffisante. D’ailleurs, c’est ce genre de semelle avec des X lugs qui a été intégré sur les nouvelles chaussures trail de la marque, dont la Hayate qui semble assez proche dans l’esprit de cette Ferus, bien qu’ayant sacrifié à un peu plus de drop et de poids, amorti et protection obligeant.

Ferus5La chaussure est légère, se caractérisant par un mesh léger et aéré. Un lacage efficace et résistant (même sans double noeud). Très agréable à porter, quelque soit le temps, elles prennent rapidement l’eau mais l’évacuent tout aussi vite, et aucune impression de lourdeur. On pourrait etre tenté de penser qu’un modèle plus protecteur se comporterait mieux, mais j’ai eu des sensation plus désagréables sous la pluie avec des modèles plus robustes. Bref, pour moi que du bonheur. Peut etre quelques inquiétudes sur la durabilité, mais avec presque 100kms, aucunes traces inquiétantes sur le tissu, par contre la semelle sous le talon montre des signes d’usure.

L'amorti: mousse ap+ à l'arrière, plaque wave à l'avant, une configruation inhabituelle pour une Mizuno, mais logique pour une orientation "minimaliste"

L’amorti: mousse ap+ à l’arrière, plaque wave à l’avant, une configruation inhabituelle pour une Mizuno, mais logique pour une pour une foulée médio-pied

Oui, le talon est la faiblesse, c’était facile. Reste que même si le drop est de 0, et que l’on est naturellement porté à courir sur l’avant du pied, la semelle s’use sous le talon, plus vite que sur l’avant, à surveiller dans le temps. C’est peut etre aussi lié au fait que la majorité de mes courses se font sur route ou terrain dur/stabilisé en forêt. Deuxième faiblesse du talon, je le trouve étroit et manquant de grip. L’amorti est bon, assuré par de la mousse alors que l’avant incorpore la fameuse plaque Wave pour l’amorti, le grip est toutefois decevant. Le talon, surtout en trail, joue un role non négligeable. En particulier dans le controle de la vitesse. De ce point de vue, je trouve la chaussure un peu sous dimensionné pour les trails avec un dénivelé conséquent, disons 500m et plus. Si les montées seront un plaisir grace à la légereté et l’efficacité de la chaussure, je suis plus sceptique sur la capacité de la chaussure a encaissé les descentes, surtout techniques. En tous les cas pour mon niveau (proche de la boule de booling juste avant de toucher les quilles, vous savez? Là où vous ne pouvez plus rien faire et où la boule semble douée d’une volonté propre qui vous échappe). Pour des dénivelés raisonnables, par contre, pas de soucis à la recommander.

En conclusion. Voulant une drop 0 pour travailler un peu plus ma foulée, je me suis retrouvé avec ce modèle confortable et efficace (mais très difficile à trouver en France), qui m’a vraiment bluffé pour ce que l’on pouvait espérer d’une chaussure si légère. J’ai aussi craqué pour l’ascent 7 de la marque, mais définitivement plus pataude bien que plus robuste. Toujours beaucoup de plaisir à courir avec cette Ferus, elle m’a vraiment convaincu de tenter des chaussures plus légères et “minimalistes”. Et je suis ravi que cela amène un vent de nouveauté chez Mizuno. En particulier, je garde un oeil sur l’Hitogami comme la future trail Hayatte. Ces deux modèles ont l’air d’avoir beaucoup de gènes en commun avec cette Ferus niveau souplesse et confort, cette Ferus ne semblant pas être amené à poursuivre sa carrière chez Mizuno dans la lignée Evo. Dommage, car si les modèles routes à Drop 0 ont l’air d’avoir du mal à convaincre, cette Ferus me semble recueillir de plus nombreuses éloges. En tous les cas, si je dois partir me faire plaisir en forêt, ou meme sur stabilisé, cette chaussure est dans ma top list avant la sortie de la maison.